"Nos pêcheurs sont des hommes et des femmes de grande qualité, je veux leur rendre hommage. Ils ont du caractère. Ils ont du courage. Ils ont de l’endurance. Et ils connaissent leur métier. lls sont conscients de l’exigence du développement durable. Ils ne veulent pas laisser dépérir la ressource halieutique. C’est leur ressource. Ils en sont les premiers défenseurs, avec leurs organisations. Ils sont responsables. Ce ne sont pas des prédateurs.
Faisons leur confiance ! Ils le méritent. Ils accomplissent leur métier dans des conditions souvent difficiles, parfois dangereuses, toujours épuisantes. Et ils le font sans aucune sécurité pour leur revenu, soumis à temps et temps d’aléas, et sans assurance pour leur avenir."
Il y a presque 1 an, le 12 juillet 2012, j'intervenais à la tribune du Sénat pour défendre les intérêts de nos pêcheurs qui favorise trop souvent la pêche industrielle au détriment de nos pêcheries artisanales, nombreuses dans notre département côtier et particulièrement à Granville. Depuis, aucune mesure sérieuse n'a été prise pour rétablir l'équilibre en faveur de la pêche artisanale. A Granville, de rapports en expertises, on continue à reporter la réouverture da la pêche de la raie brunette, particulièrement abondante mais traitée par Bruxelles... comme une espèce en voie de disparition! L’interdiction totale de la pêche de la raie brunette qui repose sur une vision indistincte de l’état du stock dans l’ensemble des eaux européennes, pénalise inutilement et injustement les pêcheurs de la Baie de Granville. On amortirait aisément l'envolée des prix du gasoil des dernières années sans auucne subvention en réglant ce problème lancinant !
Nous ne voulons pas que les « totaux admissibles de captures » deviennent des quotas individuels transférables obligatoires, des droits à pêcher librement échangés sur un marché.
En effet, le marché de ces quotas ne manquerait pas de se développer rapidement au détriment de la pêche artisanale.