Le sauvetage d'AIM passe par une solidarité sans faille de l'organisation des producteurs avec les
salariés de l'entreprise, et par une volonté inébranlable de promotion d'une filière porcine normande de qualité, réunissant l'ensemble des parties prenantes de l'économie agro-alimentaire
régionale, avec un fort engagement du monde coopératif.
Il appartient à chacun de prendre ses responsabilités devant nos concitoyens pour que l'effort exceptionnel mis en oeuvre par les collectivités que sont le conseil général et le conseil régional
soit suivi d'effet au bénéfice du territoire et de ses habitants.
C'est la condition pour que l'outil de production soit préservé dans toutes ses composantes, en limitant les conséquences sociales de la restructuration.
J'ai demandé au Gouvernement, qui est saisi du dossier et doit engager son autorité, de tout mettre en oeuvre pour rendre ses chances à une solution assurant l'avenir de l'outil industriel sans démembrement et préservant la filière régionale. Une telle solution semblait sur le point d'aboutir la semaine dernière encore.
Il est clair qu'elle s'est malheureusement éloignée ces derniers jours, au profit d'un montage industriel et financier dont le contenu, qui n'est pas public, demeure incertain, et qui comporterait manifestement des suppressions d'emplois très nombreuses, sans assurer l'avenir du site de Sainte-Cécile dans son ensemble.
Je sais que l'ensemble des élus du territoire, manchois et bas-normands, sont unis autour des mêmes exigences.