ven.
22
mars
2013
mar.
12
mars
2013
Travail, école, approvisionnements, mais aussi accès aux soins, risques d'accidents, maisons non chauffées, personnes âgées en difficulté... les intempéries exceptionnelles
que nous subissons mettent la population manchoise à rude épreuve, en particulier les personnes les plus vulnérables.
Les moyens du Conseil général, des villes et d'ERDF sont mobilisés à 100%, avec le concours d'entreprises partenaires pour dégager les routes et rétablir l'électricité là où elle a été
coupée. Maires et conseillers municipaux sont au contact des habitants pour apporter aide et secours aux personnes en difficulté, en particulier celles qui sont privées de chauffage
.
Face à ce type d'événements climatiques, les agents des services publics sont sur la brèche. La solidarité entre Manchois et leur civisme (il faut respecter les consignes de la Préfecture
en évitant de circuler) feront le reste, pour surmonter le plus rapidement possible cette épreuve.
sam.
09
mars
2013
Les Jeunes Agriculteurs de la Manche, que préside avec dynamisme Jean-François Bouillon, n'ont pas raté l'occasion, vendredi dernier, de manifester une fois de plus leur goût du débat d'idées et leur ouverture d'esprit en organisant un débat tonique avec Christophe Hamon, lobbyiste breton à Bruxelles et économiste agricole à la fois compétent et provocateur.
Mais d'abord, une satisfaction: avec 166 installations en 2012, la Manche est première en France pour l'installation de nouveaux agriculteurs, ce qui donne une sérieuse raison de croire en l'avenir de notre agriculture.
Quant au débat, voici ce que j'en ai retenu:
- La France a sauve les meubles à Bruxelles dans la discussion sur le budget de la PAC pour les sept ans à venir;
- Mais il ne faut pas s'attendre à des miracles dans les négociations des prochains mois sur le contenu de la PAC: on ne reviendra pas sur le découplage des aides, il faut s'attendre à ce que le "verdissement" déjà engagé soit accentué et, surtout, il ne faut pas imaginer que nous obtiendrons le rétablissement d'une politique de garantie du revenu agricole par l'intervention sur les prix et les quantités sur les marchés agricoles.
Par conséquent, le salut est plutôt dans le renforcement de la capacité de négociation des organisations de producteurs face aux transformateurs et dans la mise en place de systèmes d'assurance et de mutualisation des risques pour mieux résister aux aléas des marchés mondialisés.
Pour, M.Hamon, on peut craindre ou détester cet avenir et ces réalités, mais tels sont bien les défis qui s'imposent à nous.
Plus que dans d'autres régions, nous pouvons relever ces défis car les restructurations des trente dernières années et les efforts accomplis dans la période récente nous ont préparé à affronter les nouveaux enjeux de l'agriculture. De plus, nous avons construit comme peu de régions une filière de transformation puissante à proximité de nos exploitations.
Mais M.Hamon ne nous a guère laissé d'espoir sur le rythme des transformations à venir pour faire face aux réalités économiques qui nous sont imposées: dans sept ans, il pense que la politique agricole commune, aujourd'hui préservée pour l'essentiel, risque d'être profondément remise en cause et qu'il faut s'y préparer dès maintenant.
Inutile de dire que le propos, pour stimulant qu'il ait été, n'a pas suscité une adhésion générale... mais il donne matière à réflexion, et c'est utile pour nous tous.
jeu.
07
mars
2013